Le Clos du mouflon
Le clos du mouflon est un lieu unique et sensiblement rare.
C’est un bras de colline verdoyante de maquis dégringolant en terrasses
sur une crique de galets et de grands rochers.
La nature y a été préservée et embellie. Les ânes jardinent à leur façon, l’homme continue d’y planter des chênes et des oliviers. L’immortelle, le romarin et la lavande sont choyées.
Silence isolé propice à la méditation, baignade non surveillée que l’on envisage par mer calme et balades dans le maquis limitées. La civilisation, la maison médicale et les plages de sable sont à 15 km.
Le téléphone est peu dérangé.
Le projet
Vivre le présent imaginant le futur à travers la mémoire des lieux. Habité depuis la préhistoire par des éleveurs agriculteurs puis par des forestiers charbonniers et reconverti, à la fin des années 60, à l’accueil touristique en plein air, le clos du mouflon attende aujourd’hui une conciliation viable entre les motivations de la présence humaine et sa nature sauvage et en même temps si vulnérable. Pendant une très longue période son territoire a supporté « le pied léger » des hommes qui l’ont façonné en s’adaptant aux contraintes naturelles. Son passage fulgurant, après des siècles d’un statut de lieu de labeur, fatigue, isolement et privation, à celui de lieu de congé, détente, contemplation et rencontre, nous laisse encore stupéfié.
Les mêmes arbres ont entendu la souffrance des hommes et des bêtes ainsi que, quelques années plus tard, la joie des premiers salariés en congés payés. La même terre peut faire aussi la différence entre la sueur des uns et celle des suivants. Pourtant le clos du mouflon reste un lieu demandant un concret engagement et beaucoup d’énergie pour sa préservation et son entretien.
À nouveau on cherche à s’adapter au milieu naturel avec une gestion en perspective de ses ressources qui, avec l’eau potable, le bois énergie, les essences aromatiques aujourd’hui comprennent aussi, de plus en plus menacés, le silence, la beauté du paysage, les nuits sombres et l’eau de mer transparente.
Ainsi à côté des activités principales -au niveau des énergies engagées- de l’exploitation forestière, de l’élevage et de l’entretien du terrain on accueille dans les deux maisonnettes des voyageurs pour partager le temps qui passe en ce lieu à part.
C’est le début d’un nouveau chemin. L’itinéraire on le trace avec vous jour par jour.
...sous toutes ses formes
En harmonie avec la nature